jeudi 9 avril 2009

Une revue sur l'orientation

L’orientation Revue Education & formations
17 mar, 2009
La question de l’orientation scolaire (et professionnelle) soulève depuis plusieurs années une attention et un intérêt particuliers, donnant lieu à une série d’avis et rapports successifs…
L’orientation est au menu du N°77 de la revue Education & formations, dont voici le sommaire :
- Évolution et disparités d’orientation en fin de troisième (Isabelle Paulin)
- L’affectation en académie (Patrick Garotin)
- Les pratiques d’éducation à l’orientation des professeurs de troisième (Jeanne Benhaïm-Grosse)
- La territorialisation du processus d’orientation en milieux ruraux isolés et montagnards : des impacts du territoire à l’effet de territoire (Pierre Champollion)
- Le rôle des professeurs de mathématique et de physique dans l’orientation des filles vers des études scientifiques (Josette Costes, Virginie Houadec, Véronique Lizan)
- Filles et garçons dans l’enseignement supérieur : permanences et/ou changements ? (Christine Fontanini, Josette Costes, Virginie Houadec)
- Facteurs influençant l’orientation et le parcours de la troisième au post-baccalauréat d’une cohorte d’élèves de l’académie de Clermont-Ferrand (Jean-François Mezeix, Catherine Grange)
- Voeux, stratégies et orientations réelles des bacheliers technologiques (Karine Pietropaoli)
- Orientations et réorientations des bacheliers inscrits dans l’enseignement supérieur (Bernard Convert)
- Le réseau d’accueil, d’information et d’orientation en Bourgogne : une évolution en marche… (Guy Ferez)
- Le pôle Rhône-Alpes de l’orientation, exemple d’une coordination régionale des acteurs professionnels de l’orientation (Anne Gauthier)
Vou souhaitez en savoir plus sur l’un de ces articles ? Rendez-vous sur
www.education.gouv.fr pour un sommaire détaillé.

Et en Europe?

L'orientation est un enjeu qui concerne tous les systèmes éducatifs européens avec des spécificités liées à l'histoire et aux politiques des différents pays. Elle s'inscrit désormais dans le cadre européen de l'éducation et de la formation.
Queles sont les objectifs?
Améliorer la qualité et l'efficacité des systèmes d'éducation et de formation,
faire en sorte qu'ils soient accessibles à tous,
ouvrir l'éducation et la formation sur le monde économique.
Dans cette logique, les États membres travaillent ensemble pour améliorer leurs systèmes d'orientation ainsi que les dispositifs permettant une orientation tout au long de la vie, qui sont autant de leviers pour faire de l'Europe, selon les conclusions du Conseil européen de Lisbonne "l'économie de la connaissance la plus compétitive et la plus dynamique du monde".
Source: éducSCOL

jeudi 2 avril 2009

L’orientation, une question de société pour les jeunes

Lou-Judith Djeli, siège au conseil régional des jeunes d'Ile-de-France, et s’exprime le 20 mars au nom des jeunes présents à Nantes au rassemblement de l’ARF: « Les personnes vers qui on est tourné sont souvent incompétentes » et propose : « Il nous faut une personne qui nous connaisse depuis le collège et qui suive notre évolution pour pouvoir nous conseiller en connaissance de cause. » Cette demande doit être entendue, mais nous plonge aussitôt dans un abîme de perplexité. Il y a une demande d’accompagnement personnel qui ne soit ni celui du conseiller d’orientation-psychologue, ni celui du professeur principal. Un professeur référent dont le travail s’inscrirait dans la durée, de l’entrée au collège à l’entrée à l’enseignement supérieur ou l’insertion professionnelle?

Une heure plus tard, Philippe Meirieu avance une autre piste. Pour lui, le défi de l’orientation commence au début de la scolarité. Il s’agit de faire « l’expérience des choix réversibles avant que ne se pose la question des choix irréversibles ».

Il n’est pas question ici d’avancer le dispositif miracle ou le principe régulateur universel en matière d’orientation. Sur le plan éducatif ou pédagogique (mais peut-on dissocier les deux ?), trois enjeux doivent être repérés et mis en travail avec le jeune ou l’élève tout au long du parcours avant que l’irréversibilité du choix ne soit objectivement - ou subrepticement - posée…

Le premier objet de travail est repéré depuis plus de 40 ans. La confrontation entre le Désir et la Réalité nous renvoie à l’émergence du sujet qu’on a trop vite fait de dater de 1968. Dans les pratiques éducatives et de formation, cela renvoie à la notion de projet, pensé comme processus de changement, et non à ses dévoiements comme la programmation ou les procédures.

Le travail sur les représentations apparaît lui puissamment depuis un quart de siècle et son intérêt ne se dément toujours pas. En matière d’orientation, celles-ci sont nombreuses : les métiers, les identités sexuées, mais aussi les voies de formation, le statut réel des personnes en formation. Qui doit dire quelles représentations sont prioritaires ? L’école ? Le ministre ? La région ? La branche professionnelle ? Les jeunes et leurs familles ? Il y a là des choix politiques qui ne sont pas anodins. Les enseignants doivent pourtant se réapproprier les méthodes et les outils. Qui a produit cette vidéo-métier ? Son objectif ? Comment organiser les interactions entre les élèves ? Entre les élèves et un intervenant pour que le choc des représentations émerge… Mieux vaut les outiller pour s’orienter toute la vie que de s’épuiser à suivre et à embrasser l’actualité des métiers, des branches et de la formation.

Le travail sur les relations sociales est peut-être le champ qui est le moins investi. Il ne s’agit pas seulement de faire l’inventaire des ressources que l’on peut mobiliser (et elles sont plus nombreuses qu’on imagine, y compris quand son environnement immédiat est perçu comme pauvre, comme peu valorisé socialement), c’est aussi travailler sur la façon d’entrer en relation (et qui ne se réduit pas à la dernière tendance pour la présentation du CV). Le travail sur les compétences sociales est une piste sérieuse, si elle ne se limite pas à une approche instrumentale.

Par quoi faut-il commencer ? Aux enseignants, aux établissements d’adapter, de saisir des opportunités, de trouver des médiations culturelles. Mais il est sûr que cela commence aujourd’hui. Dès l’école maternelle. Dire que c’est de l’orientation sans se soucier de la pression sociale qui entoure déjà ce mot-valise, c’est à coup sûr se tromper de finalité. Cette jeune femme qui a accompli un long parcours en comptabilité du BEP au BTS nous le rappelle : nous ne pouvons pas nous comporter comme Monsieur Jourdain et faire, en tant qu’éducateurs, de l’orientation sans le savoir.

Source: café pédagogique

Orientation : Passer de l'orientation subie à l'approche orientante

"Il nous paraît important que les pouvoirs publics se posent la question de cet « élitisme » à la française (et de la place prise par les mathématiques dans cet élitisme) afin d’envisager une orientation qui s’appuierait sur la prise en compte de plusieurs types de compétences, et qui revaloriserait ainsi un grand nombre de filières et par là même un grand nombre de choix d’orientation". L'étude publiée par la BIOP, le service d'orientation de la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, jette un coup de tonnerre dans le ciel maussade de l'orientation à la française.

L'étude rappelle que 41% des lycéens seulement ont un projet professionnel précis. Normal ! Seulement un lycée sur trois met vraiment en place une éducation à l'orientation, qui n'est d'ailleurs contrôlée et évaluée par personne. L'orientation reste encore un phénomène largement subi par les lycéens : deux lycéens professionnels sur trois seulement ont eu l'orientation de leur choix. Du coup le rapport a beau jeu de dénoncer un système élitiste qui exclut les élèves les moins adaptés.

Alors que mettre à la place ? C'est l'exemple du Québec qui vient à l'esprit des auteurs. "L’orientation est à envisager comme un processus psychologique personnel de maturation, qui nécessite du temps, de la réflexion, des tâtonnements, de l’échange et de l’apprentissage ainsi qu’un suivi. Ce suivi est, selon nous, d’autant plus important que ce processus est particulièrement peu naturel à l’âge de l’adolescence et que ce processus s’inscrit aujourd’hui en France dans une réalité scolaire, sociale, économique et politique complexe qui tend à influencer, quand ce n’est pas « biaiser » les choix d’orientation selon des logiques peu maîtrisables par un grand nombre d’élèves (et leur famille)".

Les auteurs demandent que l'orientation devienne une discipline à part entière. " Nous en appelons à l’importance d’une préparation aux choix qui soit, au niveau national, pleinement intégrée aux programmes scolaires, non pas au travers des différentes disciplines comme l’a prévu la circulaire de 1996, mais en tant que discipline à part entière".
Source: café pédagogique

jeudi 26 mars 2009

Le métier de conseiller d'orientation-psychologue

A quoi sert un conseiller?


Le conseiller réalise des entretiens individuels dans le cadre des permanences qu’il assure au centre d’information et d’orientation et en établissement scolaire. Le plus souvent ces entretiens ont pour vocation d’aider les jeunes et les parents, à faire le point sur leur situation scolaire du moment et leur projet d’avenir. Dans son travail, le conseiller s’appuie sur une documentation variée, sur support papier ou électronique (cédérom, Internet, bases de données informatisées). Il peut, s’il le juge opportun, proposer au consultant un questionnaire d’intérêt professionnel, de personnalité ou de motivation.
Le conseiller anime aussi des séances collectives d’information par classe entière. Ces réunions portent le plus souvent sur les poursuites d’études, mais elles peuvent également concerner l’insertion professionnelle et le marché de l’emploi, le fonctionnement du système éducatif, etc. Ces séances peuvent s’adresser tout aussi bien aux élèves qu’à leurs parents.



Il anime des ateliers d’orientation s’appuyant sur des techniques diverses dont l’objectif est d’apprendre aux élèves à définir un projet scolaire et à mieux connaître les métiers, les formations ou les secteurs d’activité.

Le COP met en place des bilans psychologiques approfondis, destinés à cerner les aptitudes d’un élève, par l’utilisation de tests psychotechniques. Ces bilans concernent particulièrement les élèves en difficulté scolaire. Il participe à des réunions de concertation avec les enseignants et les principaux de collèges ou proviseurs de lycées pour réfléchir sur le programme d’orientation à mettre en œuvre dans l’établissement.


D’autres tâches le concernent comme les participations aux conseils de classes, à des réunions entre collègues conseillers d’orientation ou encore à la réalisation d’études statistiques sur les flux d’orientation dans un établissement ou à l’échelon du district scolaire.
Source: site du cidj

jeudi 19 mars 2009

"Dis moi d'où tu viens, je te dirai qui tu es..."

Pour trouver son orientation, il est essentiel de bien se connaître soi-même avant d'entreprendre toute démarche. Avoir confiance en soi, connaître ses défauts et ses qualités, être ambitieux sont des éléments primordiaux pour se lancer dans une recherche d'orientation.
Il est important aussi d'en parler avec ses parents, ses amis et surtout le cadre éducatif de votre école, ce sont eux qui sont les mieux placés pour vous conseiller. Ne mettez aucune idée de côtés tant que vous n'êtes pas sûr que cette filière n'est pas faite pour vous.
Mettez en avant vos capacités et vos compétences afin de trouver le domaine où vous excellez et pouvoir mettre en oeuvre votre talent.

Toute l'info sur les métiers et les formations

Le site de l'onisep renseigne sur les différents métiers et formations: